Je vous dis que ce n’est pas ce que l’on pense.
P. V.
Le bonheur de saigner sur le cœur d’un ami,
Le besoin de pleurer bien longtemps sur son sein,
Le désir de parler à lui, bas à demi,
Le rêve de rester ensemble sans dessein !
Le malheur d’avoir tant de belles ennemies,
La satiété d’être une machine obscène,
L’horreur des cris impurs de toutes ces lamies.
Le cauchemar d’une incessante mise en scène !
Mourir pour sa Patrie ou pour son Dieu, gaîment,
Ou pour l’autre, en ses bras, et baisant chastement
La main qui ne trahit, la bouche qui ne ment !
Vivre loin des devoirs et des saintes tourmentes
Pour les seins clairs et pour les yeux luisant d’amantes,
Et pour le… reste ! vers telles morts infamantes !