Main dominée par le cœur
Cœur dominé par le lion
Lion dominé par l’oiseau
L’oiseau qu’efface un nuage
Le lion que le désert grise
Le cœur que la mort habite
La main refermée en vain
Aucun secours tout m’échappe
Je vois ce qui disparaît
Je comprends que je n’ai rien
Et je m’imagine à peine
Entre les murs une absence
Puis l’exil dans les ténèbres
Les yeux purs la tête inerte.