Les anciens animaux saillissaient

Recueil: Les Stupra
Année: 1871
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Les anciens animaux saillissaient, même en course,
Avec des glands bardés de sang et d’excrément.
Nos pères étalaient leur membre fièrement
Par le pli de la gaîne et le grain de la bourse.

Au moyen âge pour la femelle, ange ou pource,
Il fallut un gaillard de solide gréement ;
Même un Kléber, d’après la culotte qui ment
Peut-être un peu, n’a pas dû manquer de ressource.

D’ailleurs l’homme au plus fier mammifère est égal ;
L’énormité de leur membre à tort nous étonne ;
Mais une heure stérile a sonné : le cheval

Et le bœuf ont bridé leurs ardeurs, et personne
N’osera plus dresser son orgueil génital
Dans les bosquets où grouille une enfance bouffonne.

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