Prologue

Année: 1884

Ce sont choses crépusculaires,
Des visions de fin de nuit.
Ô Vérité, tu les éclaires
Seulement d’une aube qui luit.

Si pâle dans l’ombre abhorrée
Qu’on doute encore par instants
Si c’est la lune qui les crée
Sous l’horreur des rameaux flottants,

Ou si ces fantômes moroses
Vont tout à l’heure prendre corps
Et se mêler au chœur des choses
Dans les harmonieux décors

Du soleil et de la nature ;
Doux à l’homme et proclamant Dieu
Pour l’extase de l’hymne pure
Jusqu’à la douceur du ciel bleu.

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