Je suis un homme dans le vide
Un sourd un aveugle un muet
Sur un immense socle de silence noir
Rien cet oubli sans bornes
Cet absolu d’un zéro répété
La solitude complétée
Le jour est sans tache et la nuit est pure
*
Parfois je prends tes sandales
Et je marche vers toi
Parfois je revêts ta robe
Et j’ai tes seins et j’ai ton ventre
Alors je me vois sous ton masque
Et je me reconnais